Pause café !

Par

Ines Bächinger, Biovision.

Lorsque nous nous levons de bonne heure, pendant une pause ou après un repas, une bonne tasse de café est souvent appréciée et appréciable. Cependant, sa production a des impacts environnementaux et sociaux. Alors, comment bien choisir son café ?

Connaissez-vous l’origine du café ? La légende raconte qu’il y a environ 1000 ans, le berger Khaldi a découvert le café en Abyssinie, l’actuelle Éthiopie. Après avoir consommé les fruits rouges du caféier, ses chèvres se mirent à sauter dans tous les sens. Curieux, Khaldi les goûta et fut à son tour rempli d’énergie. Ainsi commença l’histoire d’amour entre l’humanité et le café.

Le café est consommé partout dans le monde, mais il ne peut être cultivé que dans les régions subtropicales et tropicales, comme le Brésil, le Vietnam, la Colombie, l’Indonésie ou l’Éthiopie. Sur les 125 millions de personnes employées à l’échelle mondiale pour la production, la torréfaction et la vente, plus d’un cinquième sont issues de familles paysannes souvent mal rémunérées. Choisir un café issu du commerce équitable garantit une rémunération juste à celles et ceux qui le produisent, ainsi que le respect des normes de travail.

Le café est la deuxième matière première la plus vendue après le pétrole, avec un impact environnemental notable. Chaque année, environ 130 000 hectares de forêt sont défrichés pour sa culture. De plus, 21 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de café torréfié. Préférer un café issu d’une production agroécologique
protège la biodiversité et la santé des producteur⋅trices. En Suisse, le café bio représente environ 7 % du marché, ce qui laisse un grand potentiel d’amélioration.

Optez pour les labels bio (garantissant une production sans pesticides chimiques) et issus du commerce équitable (certifiant de bonnes conditions de travail). Ils assurent que le produit est sain et respectueux de l’environnement, et donc plus durable.
Un café sans label ne fournit pas d’informations sur la méthode et l’impact global de la production, ce qui peut suggérer une durabilité moindre.

Conseil malin de Ines

« J’adore préparer mon café avec une cafetière italienne – le tassement du café, l’odeur, le petit sifflement quand c’est prêt. Quand j’en fais trop, je conserve l’excédent au frigo, et j’y ajoute du sucre et du lait d’avoine bio, parfois un peu de cacao en poudre ou de la cannelle. Je remue, et voilà mon café froid prêt à emporter ! Cela
réduit les déchets d’emballage et me permet de savourer mon café selon mes préférences. »
Ines Bächinger, Stagiaire en sensibilisation à la consommation durable

Faits et chiffres sur le café

Le mot « café » vient du mot arabe « qahwa », qui signifie « boisson stimulante qui procure de la force ». Selon d’autres dires, le nom viendrait plutôt de la région d’origine du café, le Kaffa, une ancienne province du sud-ouest de l’Éthiopie.
En Suisse, la consommation de café en 2023 était d’environ
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tonnes, soit 9 kg par personne. Cela revient à environ trois tasses par jour.
Pour faire un bon expresso, il faut environ 7 g de café, ce qui représente environ
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grains.

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