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Biovision promeut les pratiques agroécologiques depuis de nombreuses années, que ce soit auprès de petit·es paysan·nes d’Afrique subsaharienne par une approche axée sur la pratique, dans le cadre de processus politiques nationaux et internationaux par des conseils avisés et des initiatives saluées, ou encore au travers d’innovations durables menées en collaboration avec des instituts de recherche renommés. Nous vous renseignons volontiers.
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Communiqués de presse
Anders Gautschi devient le nouveau directeur de Biovision
Le Conseil de fondation de Biovision a élu à l’unanimité Anders Gautschi au poste de directeur. Le président du Conseil de fondation, Hans R. Herren, se montre très satisfait de cette décision : « Avec ses nombreuses compétences professionnelles et humaines ainsi que sa solide expérience en matière de leadership, Anders Gautschi est un choix excellent. Avec lui à la tête de Biovision, nous nous rapprocherons de notre objectif : un système alimentaire d’avenir. »
Avant un congé sabbatique en 2024, Anders Gautschi, 54 ans, était à la tête de l’Association transports et environnement (ATE). Il vit à Berne, est père de deux enfants et a initialement étudié l’agronomie. Sa vaste expertise dans les domaines de l’agriculture et de la consommation ainsi que son expérience, tant sur le terrain qu’à l’Office fédéral de l’environnement, complètent son profil. Anders Gautschi se montre très motivé par ce nouveau défi : « Biovision est une organisation innovante et dynamique. Je suis déterminé à façonner, avec les collaborateur∙trices, le Conseil de fondation et les organisations partenaires, un système alimentaire respectueux de l’environnement et socialement acceptable ».
Depuis février 2024, la direction de Biovision était collectivement responsable de la gestion des affaires. Ceci après que le Conseil de fondation de Biovision et son ancien directeur, Dr Frank Eyhorn, aient mis fin à leurs rapports de travail d’un commun accord.
Depuis plus de 25 ans, Biovision s’engage – du champ à l’assiette – pour des systèmes alimentaires durables. Nous encourageons les approches agroécologiques, les chaînes de valeur sociales et équitables et la sécurité alimentaire en harmonie avec la nature. Grâce à une recherche ciblée et à des projets concrets, nous développons des solutions d’avenir en collaboration avec nos organisations partenaires – en Suisse, en Afrique et à l’international.
Le Conseil de fondation de Biovision a élu à l’unanimité Anders Gautschi au poste de directeur. Le président du Conseil de fondation, Hans R. Herren, se montre très satisfait de cette décision : « Avec ses nombreuses compétences professionnelles et humaines ainsi que sa solide expérience en matière de leadership, Anders Gautschi est un choix excellent. Avec lui à la tête de Biovision, nous nous rapprocherons de notre objectif : un système alimentaire d’avenir. »
Avant un congé sabbatique en 2024, Anders Gautschi, 54 ans, était à la tête de l’Association transports et environnement (ATE). Il vit à Berne, est père de deux enfants et a initialement étudié l’agronomie. Sa vaste expertise dans les domaines de l’agriculture et de la consommation ainsi que son expérience, tant sur le terrain qu’à l’Office fédéral de l’environnement, complètent son profil. Anders Gautschi se montre très motivé par ce nouveau défi : « Biovision est une organisation innovante et dynamique. Je suis déterminé à façonner, avec les collaborateur∙trices, le Conseil de fondation et les organisations partenaires, un système alimentaire respectueux de l’environnement et socialement acceptable ».
Depuis février 2024, la direction de Biovision était collectivement responsable de la gestion des affaires. Ceci après que le Conseil de fondation de Biovision et son ancien directeur, Dr Frank Eyhorn, aient mis fin à leurs rapports de travail d’un commun accord.
Depuis plus de 25 ans, Biovision s’engage – du champ à l’assiette – pour des systèmes alimentaires durables. Nous encourageons les approches agroécologiques, les chaînes de valeur sociales et équitables et la sécurité alimentaire en harmonie avec la nature. Grâce à une recherche ciblée et à des projets concrets, nous développons des solutions d’avenir en collaboration avec nos organisations partenaires – en Suisse, en Afrique et à l’international.
La Fondation Biovision et Hans Herren défendent le droit à une alimentation adéquate pour toutes et tous à Genève
J’ai toujours considéré le droit à l’alimentation comme un droit humain fondamental. Il est essentiel de garantir l’accès à une nourriture suffisante, de qualité et nutritive pour chaque individu, indépendamment de son statut social ou de son lieu de résidence. Je suis fier de voir que de nombreux acteurs et partis politiques du Canton de Genève, se mobilisent aujourd’hui pour inscrire ce droit dans la Constitution genevoise. Un « OUI » dans les urnes le 18 juin prochain constituerait une première en Europe et ouvrirait la voie à d’autres cantons suisses et pays à travers le monde.
La votation propose de garantir le droit à l’alimentation pour toute personne résidant dans le canton de Genève en développant une agriculture locale durable, en encourageant l’accès à des aliments sains. Une approche qui va dans le sens des valeurs que nous défendons avec la Fondation Biovision. En novembre 2022, les 80 membres de l’Assemblée citoyenne pour une politique alimentaire, portée par Biovision, ont émis 126 recommandations exhortant la politique suisse à élaborer un système alimentaire national. Objectif : garantir d’ici 2030 l’accès pour toutes et tous à des aliments sains, durables, respectueux des animaux et produits de manière équitable.
Pour assurer un système alimentaire durable à long terme, il est essentiel que l’ensemble des acteur∙trices travaillent main dans la main, des producteur∙trices aux consommateur∙trices, en passant par les transformateur∙trices, les distributeur∙trices et les régulateur∙trices. L’inscription du droit à l’alimentation dans la Constitution genevoise offrirait un cadre politique favorable pour construire et promouvoir ensemble des pratiques plus responsables. Cela encouragerait particulièrement la population à s’impliquer davantage pour notre avenir alimentaire, étroitement lié au changement climatique.
La voie vers une alimentation saine, produite en harmonie avec la nature, passe aussi par l’agroécologie. Cette approche offre des avantages non seulement à toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur, mais aussi pour la nature elle-même. Elle préserve la biodiversité et minimise les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement. De plus, les pratiques agroécologiques peuvent être adaptées aux besoins locaux en matière de production alimentaire et de développement économique. Ainsi, l’agroécologie contribue à renforcer la sécurité alimentaire.
Dans un monde où la nourriture est devenue une marchandise, redonnons à l’alimentation sa véritable valeur : celle d’un droit humain fondamental. Nous avons la responsabilité d’agir pour garantir que ce droit soit respecté, y compris pour les générations futures.
Dr Hans R. Herren, président du Conseil de fondation de Biovision
J’ai toujours considéré le droit à l’alimentation comme un droit humain fondamental. Il est essentiel de garantir l’accès à une nourriture suffisante, de qualité et nutritive pour chaque individu, indépendamment de son statut social ou de son lieu de résidence. Je suis fier de voir que de nombreux acteurs et partis politiques du Canton de Genève, se mobilisent aujourd’hui pour inscrire ce droit dans la Constitution genevoise. Un « OUI » dans les urnes le 18 juin prochain constituerait une première en Europe et ouvrirait la voie à d’autres cantons suisses et pays à travers le monde.
La votation propose de garantir le droit à l’alimentation pour toute personne résidant dans le canton de Genève en développant une agriculture locale durable, en encourageant l’accès à des aliments sains. Une approche qui va dans le sens des valeurs que nous défendons avec la Fondation Biovision. En novembre 2022, les 80 membres de l’Assemblée citoyenne pour une politique alimentaire, portée par Biovision, ont émis 126 recommandations exhortant la politique suisse à élaborer un système alimentaire national. Objectif : garantir d’ici 2030 l’accès pour toutes et tous à des aliments sains, durables, respectueux des animaux et produits de manière équitable.
Pour assurer un système alimentaire durable à long terme, il est essentiel que l’ensemble des acteur∙trices travaillent main dans la main, des producteur∙trices aux consommateur∙trices, en passant par les transformateur∙trices, les distributeur∙trices et les régulateur∙trices. L’inscription du droit à l’alimentation dans la Constitution genevoise offrirait un cadre politique favorable pour construire et promouvoir ensemble des pratiques plus responsables. Cela encouragerait particulièrement la population à s’impliquer davantage pour notre avenir alimentaire, étroitement lié au changement climatique.
La voie vers une alimentation saine, produite en harmonie avec la nature, passe aussi par l’agroécologie. Cette approche offre des avantages non seulement à toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur, mais aussi pour la nature elle-même. Elle préserve la biodiversité et minimise les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement. De plus, les pratiques agroécologiques peuvent être adaptées aux besoins locaux en matière de production alimentaire et de développement économique. Ainsi, l’agroécologie contribue à renforcer la sécurité alimentaire.
Dans un monde où la nourriture est devenue une marchandise, redonnons à l’alimentation sa véritable valeur : celle d’un droit humain fondamental. Nous avons la responsabilité d’agir pour garantir que ce droit soit respecté, y compris pour les générations futures.
Dr Hans R. Herren, président du Conseil de fondation de Biovision
« Avenir Alimentaire Suisse » donne une impulsion constructive
Avenir alimentaire de la Suisse, Zurich, 3 février 2023 | Le débat sur l’avenir de la politique alimentaire suisse a pris de l’ampleur et a reçu de nouvelles impulsions importantes de la part de la recherche et de la population lors du sommet sur le système alimentaire du 2 février. Devant les quelque 300 participant.es, le conseiller fédéral Guy Parmelin a déclaré que les objectifs du Conseil fédéral correspondaient bien aux recommandations de l’Assemblée Citoyenne et du comité scientifique. Il constate des parallèles importantes entre les re-commandations issues du projet « Avenir Alimentaire Suisse » et l’orientation à long terme de la politique agricole suisse. Les initiateurs du projet (Biovision, SDSN Suisse et Agriculture du Futur) ont pris connaissance de ce message avec satisfaction. Ils se démarquent toutefois du Conseil fédéral sur un point central : si les mesures envisagées vont dans la bonne direction, l’horizon 2050 ne suffit pas à éviter les crises qui menacent.
La sécurité alimentaire de la Suisse dépend d’un environnement intact et propre, d’une biodiversité vivante et variée et d’une politique climatique efficace. « Plus la réorientation est rapide, plus les chances de tirer profit du changement, d’éviter les crises et de minimiser les coûts sont grandes », explique Daniel Langmeier, responsable du projet « Avenir Alimentaire Suisse » de Biovision. Au lieu de repousser à plus tard la transformation du système alimentaire, il s’agit d’intégrer maintenant les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différents acteurs de la chaîne de création de valeur. Pour cela il est nécessaire, selon Daniel Langmeier, de considérer les aspects économiques et sociaux au même titre que les aspects écologiques : « C’est particulièrement important pour arriver à une transformation socialement juste du système alimentaire, par exemple pour les revenus souvent bas dans l’agriculture et la chaine alimentaire ».
L’Assemblée Citoyenne pour une Politique Alimentaire (voir le site web) a montré que des objectifs plus ambitieux sont justifiés : « Les recommandations de l’Assemblée Citoyenne sont diverses et agissent à différents niveaux du système alimentaire. Au sein de l’Assemblée, des solutions progressistes ont également obtenu la majorité, ce qui montre que la population a le courage d’adopter une politique alimentaire suisse plus durable. C’est très réjouissant et cela me donne de l’espoir », déclare Jelena Filipovic, coprésidente de l’association Agriculture du Futur. Le guide « L’avenir de l’alimentation Suisse » montre comment la Suisse peut transformer son système alimentaire dans le cadre des objectifs de durabilité de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Il a été élaboré par 42 chercheurs.se issus d’institutions suisses de premier plan. Il a été accueilli avec beaucoup d’intérêt lors du Sommet sur le système alimentaire (voir dernier paragraphe).
Des objectifs plus ambitieux et des mesures plus efficaces
Le comité scientifique est arrivé à la conclusion que des objectifs plus ambitieux sont nécessaires et que des mesures plus efficaces doivent être mises en œuvre rapidement. Le responsable du groupe, Lukas Fesenfeld, chercheur en transformation au Centre Oeschger de recherche sur le climat de l’Université de Berne et chargé de cours à l’EPF de Zurich, explique ce que cela signifie :
« Pour éviter des conséquences financières incontrôlables et atteindre les objectifs de durabilité avant la fin de la décennie, trois mesures sont nécessaires : 1. avant 2025, des mesures efficaces d’encouragement et de reconversion, financées par un fonds de transformation privé et public, 2. la convocation d’un processus de négociation selon le principe d’une commission pour l’avenir et 3. des mesures d’orientation et de régulation à partir de 2026. Les paysannes et paysans apportent une contribution importante à la sécurité alimentaire, et les coûts de la transformation ne doivent pas reposer exclusivement sur leurs épaules. Un moyen d’action concret serait par exemple de mieux utiliser le droit des cartels afin de responsabiliser le secteur de la distribution et de garantir des prix équitables pour les producteurs. »
Carole Küng, co-directrice du Réseau des solutions pour le développement durable SDSN Suisse, est tout à fait d’accord : « C’est un signal fort adressé aux politiques : tant les scientifiques que la population montrent qu’il est urgent de prendre des mesures plus efficaces tout au long de la chaîne de création de valeur avant 2030 ». Pour que cela réussisse, Carole Küng estime qu’il faut que l’agriculture, l’économie et les consommateurs se serrent les coudes. Et elle considère que la politique a maintenant clairement un rôle à jouer : « Pour s’unir en faveur de la sécurité alimentaire, il faut un rôle de direction fort du Conseil fédéral, une volonté parlementaire et des processus de négociation accélérés ».
Les voix du Sommet sur le système alimentaire dressent un bilan positif
En développant l’idée « Avenir Alimentaire Suisse » il y a deux ans, les initiateurs s’étaient fixés pour objectif d’apporter avec ce projet une contribution substantielle au débat sur une future politique globale pour un système alimentaire inclusif et durable en Suisse. Les résultats du processus, qui ont été présentés et discutés lors du Sommet sur le système alimentaire, montrent que cet objectif a été atteint et que de nouvelles impulsions précieuses ont pu être apportées pour trouver des solutions. Le Sommet suisse sur le système alimentaire montre la voie à suivre pour accélérer la mise en place d’une politique pour un système alimentaire durable.
Avenir alimentaire de la Suisse, Zurich, 3 février 2023 | Le débat sur l’avenir de la politique alimentaire suisse a pris de l’ampleur et a reçu de nouvelles impulsions importantes de la part de la recherche et de la population lors du sommet sur le système alimentaire du 2 février. Devant les quelque 300 participant.es, le conseiller fédéral Guy Parmelin a déclaré que les objectifs du Conseil fédéral correspondaient bien aux recommandations de l’Assemblée Citoyenne et du comité scientifique. Il constate des parallèles importantes entre les re-commandations issues du projet « Avenir Alimentaire Suisse » et l’orientation à long terme de la politique agricole suisse. Les initiateurs du projet (Biovision, SDSN Suisse et Agriculture du Futur) ont pris connaissance de ce message avec satisfaction. Ils se démarquent toutefois du Conseil fédéral sur un point central : si les mesures envisagées vont dans la bonne direction, l’horizon 2050 ne suffit pas à éviter les crises qui menacent.
La sécurité alimentaire de la Suisse dépend d’un environnement intact et propre, d’une biodiversité vivante et variée et d’une politique climatique efficace. « Plus la réorientation est rapide, plus les chances de tirer profit du changement, d’éviter les crises et de minimiser les coûts sont grandes », explique Daniel Langmeier, responsable du projet « Avenir Alimentaire Suisse » de Biovision. Au lieu de repousser à plus tard la transformation du système alimentaire, il s’agit d’intégrer maintenant les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différents acteurs de la chaîne de création de valeur. Pour cela il est nécessaire, selon Daniel Langmeier, de considérer les aspects économiques et sociaux au même titre que les aspects écologiques : « C’est particulièrement important pour arriver à une transformation socialement juste du système alimentaire, par exemple pour les revenus souvent bas dans l’agriculture et la chaine alimentaire ».
L’Assemblée Citoyenne pour une Politique Alimentaire (voir le site web) a montré que des objectifs plus ambitieux sont justifiés : « Les recommandations de l’Assemblée Citoyenne sont diverses et agissent à différents niveaux du système alimentaire. Au sein de l’Assemblée, des solutions progressistes ont également obtenu la majorité, ce qui montre que la population a le courage d’adopter une politique alimentaire suisse plus durable. C’est très réjouissant et cela me donne de l’espoir », déclare Jelena Filipovic, coprésidente de l’association Agriculture du Futur. Le guide « L’avenir de l’alimentation Suisse » montre comment la Suisse peut transformer son système alimentaire dans le cadre des objectifs de durabilité de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Il a été élaboré par 42 chercheurs.se issus d’institutions suisses de premier plan. Il a été accueilli avec beaucoup d’intérêt lors du Sommet sur le système alimentaire (voir dernier paragraphe).
Des objectifs plus ambitieux et des mesures plus efficaces
Le comité scientifique est arrivé à la conclusion que des objectifs plus ambitieux sont nécessaires et que des mesures plus efficaces doivent être mises en œuvre rapidement. Le responsable du groupe, Lukas Fesenfeld, chercheur en transformation au Centre Oeschger de recherche sur le climat de l’Université de Berne et chargé de cours à l’EPF de Zurich, explique ce que cela signifie :
« Pour éviter des conséquences financières incontrôlables et atteindre les objectifs de durabilité avant la fin de la décennie, trois mesures sont nécessaires : 1. avant 2025, des mesures efficaces d’encouragement et de reconversion, financées par un fonds de transformation privé et public, 2. la convocation d’un processus de négociation selon le principe d’une commission pour l’avenir et 3. des mesures d’orientation et de régulation à partir de 2026. Les paysannes et paysans apportent une contribution importante à la sécurité alimentaire, et les coûts de la transformation ne doivent pas reposer exclusivement sur leurs épaules. Un moyen d’action concret serait par exemple de mieux utiliser le droit des cartels afin de responsabiliser le secteur de la distribution et de garantir des prix équitables pour les producteurs. »
Carole Küng, co-directrice du Réseau des solutions pour le développement durable SDSN Suisse, est tout à fait d’accord : « C’est un signal fort adressé aux politiques : tant les scientifiques que la population montrent qu’il est urgent de prendre des mesures plus efficaces tout au long de la chaîne de création de valeur avant 2030 ». Pour que cela réussisse, Carole Küng estime qu’il faut que l’agriculture, l’économie et les consommateurs se serrent les coudes. Et elle considère que la politique a maintenant clairement un rôle à jouer : « Pour s’unir en faveur de la sécurité alimentaire, il faut un rôle de direction fort du Conseil fédéral, une volonté parlementaire et des processus de négociation accélérés ».
Les voix du Sommet sur le système alimentaire dressent un bilan positif
En développant l’idée « Avenir Alimentaire Suisse » il y a deux ans, les initiateurs s’étaient fixés pour objectif d’apporter avec ce projet une contribution substantielle au débat sur une future politique globale pour un système alimentaire inclusif et durable en Suisse. Les résultats du processus, qui ont été présentés et discutés lors du Sommet sur le système alimentaire, montrent que cet objectif a été atteint et que de nouvelles impulsions précieuses ont pu être apportées pour trouver des solutions. Le Sommet suisse sur le système alimentaire montre la voie à suivre pour accélérer la mise en place d’une politique pour un système alimentaire durable.
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