« Noël au balcon, Pâques au tison », dit le dicton. Pour les pâtisseries pascales, à défaut de tison, on a désormais recours au four. La farine, elle, reste essentielle. Mais quel est son impact sur l’environnement ? Si le blé est issu de l’agriculture biologique, il peut être considéré comme respectueux de l’environnement. Le label bio s’accompagne de critères de préservation et de promotion de la biodiversité, c’est-à-dire de la diversité des espèces et de leurs habitats. L’agriculture bio privilégie la lutte biologique contre les parasites et l’utilisation de compost. Les polycultures, basées sur la production de différentes espèces végétales au sein d’une même exploitation, sont en outre plus fréquentes en agriculture bio qu’en agriculture intensive, ce qui favorise la santé et la fertilité des sols sur le long terme.
En effet, en agriculture conventionnelle, le blé fait généralement l’objet de monocultures, qui nuisent considérablement à la biodiversité. Sans oublier que l’utilisation de produits phytosanitaires chimiques de synthèse ou d’engrais synthétiques, qui polluent le sol, l’eau et l’air, y est fréquente.
En Suisse, le blé pousse bien. Mais la production indigène ne couvre pas l’ensemble des besoins, car une partie des terres arables du pays sert à cultiver des céréales fourragères destinées aux animaux d’élevage. Nous devons, par exemple, importer plusieurs tonnes de blé dur Canada, avec les émissions de gaz à effet de serre que cela implique. En tant que consommateur·trices, nous devons donc veiller au label bio, mais aussi à l’origine du blé.
Chiffres et faits
Ne jetez pas votre pain sec !
La production de farine est gourmande en ressources. Alors attention au gaspillage alimentaire ! Saviez-vous qu’il existe de nombreuses recettes à base de pain sec ? Vous pouvez par exemple en faire revenir des cubes dans une sauce tomate piquante et déguster le tout avec du yoghourt nature.