Faire la connaissance avec Anders Gautschi dans le vidéo.
Quelle est la motivation de ton engagement auprès de Biovision ?
Biovision est une organisation innovante et dynamique. Elle vise à mettre en place un système alimentaire respectueux de l’environnement et socialement acceptable, en proposant des solutions concrètes pour y parvenir. J’ai été très impressionné par ses projets. Voilà une belle source de motivation : travailler avec chaque biovisionnaire – les collaborateur∙trices, le conseil de fondation et les organisations partenaires – à la transformation de nos systèmes alimentaires.
De quoi te réjouis-tu à ce poste ?
Je me réjouis avant tout de faire la connaissance des collaborateur∙trices de Biovision. C’est aussi pour moi un retour aux sources sur le plan thématique. J’ai acquis une grande expérience et créé un réseau personnel solide grâce à ma longue activité par le passé dans le domaine de l’industrie alimentaire aux niveaux national et international. Je suis très heureux d’utiliser à nouveau cette expérience et réactiver mon réseau, au profit de Biovision.
À propos d'Anders Gautschi
Anders Gautschi a fait des études d’agronomie. Pendant plus de cinq ans, il a dirigé l’Association transports et environnement (ATE) avant de prendre la responsabilité de nouveau directeur de Biovision. Sa vaste expertise dans les domaines de l’agriculture et de la consommation ainsi que ses expériences, tant sur le terrain qu’à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), complètent son profil.
Où vois-tu les plus grands défis pour un système alimentaire durable ?
Les défis sont de taille, tant aux niveaux national qu’international. L’alimentation représente une part considérable de l’empreinte écologique, en particulier en Suisse. Les politiques agricoles comportent de trop nombreuses incitations erronées, par exemple en faveur de méthodes de culture intensives. Il faut y remédier. Ce n’est pas une sinécure au vu de la situation politique actuelle. Ajoutons que la coopération au développement a récemment fait l’objet de critiques injustifiées.
Sur quoi vas-tu mettre l’accent dans ton travail ?
Je ne vais pas tout vous dévoiler à la première interview ! [Rires]. Plus sérieusement, je vais d’abord écouter et me faire la meilleure idée possible de l’organisation. Puis, je vais agir, car cela est nécessaire dans le contexte actuel : en 2025, l’orientation de la politique agricole suisse et de son financement, la PA 30+, seront connus. Et il est primordial que Biovision s’implique de manière efficace sur ce sujet. Au niveau institutionnel, il est crucial de renforcer Biovision sur le plan financier. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais je suis très confiant.
Que souhaites-tu réaliser avec Biovision ?
Je vais contribuer à ce que les collaborateur∙trices se concentrent à nouveau entièrement sur leurs projets. Il me tient à cœur de faire progresser le positionnement de Biovision en tant qu’organisation innovante et tournée vers l’avenir, et d’augmenter sa notoriété. Les projets et les approches de Biovision sont prometteurs et doivent être mis en application à grande échelle. Je suis très heureux de m’y engager.