Au salon Biofach de Nuremberg, tout tourne autour du bio ; des mises à jour sur des produits spécifiques aux dernières découvertes de la recherche, en passant par le réseautage. Et ce n’est pas tout, des personnalités politiques sont également présentes afin de s’informer sur les principaux développements dans le domaine de l’agriculture durable.
Dr. Charlotte Pavageau et Dr. John Garcia Ulloa, responsables de programme Plaidoyer politique chez Biovision, étaient sur place pour s’entretenir avec nos organisations partenaires d’Afrique de l’Est sur les derniers développements . « Des salons comme Biofach permettent de souligner que la culture et la promotion de produits agroécologiques et de l’agriculture biologique sont rentables pour les pays sur le plan économique et pour les milieux agricoles sur le plan commercial », a déclaré John Garcia Ulloa.
Il y a quelques semaines, la Tanzanie a adopté sa stratégie nationale de promotion de l’agriculture biologique National Ecological Organic Agricultural Strategy, qui prévoit de promouvoir encore davantage l’agriculture bio dans le pays à l’avenir. La phase de mise en œuvre et de collecte de fonds est maintenant à l’ordre du jour et Biovision est bien décidée à soutenir cette stratégie pionnière.
« À Nuremberg, en plus d’échanger avec nos partenaires de Tanzanie, nous avons également pu prendre contact avec des représentant∙es du ministère tanzanien de l’Agriculture et d’autres organisations de la société civile », explique Charlotte Pavageau. Dans le cadre d’une conférence publique, le gouvernement tanzanien a également présenté le potentiel de l’agroécologie pour le système alimentaire et l’économie du pays.
« Lors du salon nous avons pu notamment entretenir des contacts existants avec des représentant∙es de la branche du Rwanda, de l’Ouganda, du Kenya et de la Tanzanie et en nouer de nouveaux, ce qui est utile pour notre travail de terrain », ajoute John Garcia Ulloa. La participation à des salons tels que Biofach est une composante élémentaire du travail de Biovision. Elle ne renforce pas seulement les partenariats existants, comme en Tanzanie ou en Ouganda mais ouvre aussi la voie à de nouvelles possibilités de collaboration.