Sophia Gundula a fondé l’entreprise DailyLife à Dar es Salam et travaille aujourd’hui avec des paysan∙nes de toute la Tanzanie. L’assortiment de Sophia Gundula comprend des dizaines de produits, du miel et des confitures aux noix et aux fruits secs, en passant par les barres protéinées et du muesli. « Notre objectif est de convaincre toujours plus de paysans de pratiquer l’agriculture biologique, afin que les produits bio se retrouvent de plus en plus dans les rayons des supermarchés », explique Sophia Gundula.
Elle est l’une des nombreuses participantes au projet de Biovision et de nos partenaires. Son objectif : mettre en relation au moins 300 agricultrices et agriculteurs certifié∙es bio avec des entreprises.
En outre, dans le cadre du projet, les propriétaires et les gérant∙es de 15 petites et moyennes entreprises sont formé∙es à l’élaboration de plans d’affaires, au renforcement des normes de qualité, à la mise en place de stratégies commerciales et à la gestion des médias sociaux. Ces derniers jouent un rôle important dans la commercialisation, explique la responsable de projet Eliminata Marmetus. « Avec des publications sur Instagram et Facebook, les responsables peuvent attirer l’attention sur leurs produits à peu de frais ».
Saimon Majeni, fondateur de Salbena, travaille également avec les médias sociaux. Majeni distribue ainsi du miel écologique dans toute la Tanzanie. Selon lui, les avantages des produits durables sont multiples : avant tout les avantages pour la santé et les effets positifs sur l’environnement. « En outre, les produits bio sont synonymes de qualité supérieure, de pureté et d’engagement pour la durabilité écologique ».
Les produits de Sophia Gundula ou de Simon Majeni sont disponibles à la vente, par exemple dans des magasins comme l’Organic Shop, le magasin bio de notre organisation partenaire, Sustainable Agriculture Tanzania (SAT). Ouvert en 2012 à Morogoro, le SAT Organic Shop est le premier magasin bio du pays. Dans la boutique, Akley Mbaye est responsable de la vente et de la distribution. Et de veiller à ce que les paysannes et paysans des environs bénéficient d’un débouché local. « L’un de nos plus grands défis est l’irrégularité de l’offre de produits bio par rapport à la demande qui augmente rapidement », raconte-t-il.
Ce sont ces projets qui doivent renforcer le marché bio du pays. Ils n’assurent pas seulement une source de revenus sûre aux communautés d’agriculteur∙trices qui travaillent selon les directives biologiques. À long terme, ils assurent un avenir durable aux systèmes alimentaires tanzaniens et une meilleure santé des personnes et de l’environnement dans tout le pays.