Le changement climatique cause de plus en plus de problèmes aux petits paysans du Kenya : les saisons de pluie irrégulières, les sécheresses, les tempêtes et les inondations
détruisent leurs champs. Résultat : pertes de récoltes et insécurité alimentaire. Pour mieux protéger la population rurale africaine des effets de la crise climatique, un réseau solide est nécessaire.
Biovision a donc mis en place une plate-forme multi-acteurs avec d’autres organisations pour échanger des informations et promouvoir une agriculture respectueuse du climat et adaptée aux nouvelles conditions. Pour son coup d’envoi au Kenya, plus de 30 experts de la recherche, des milieux du développement, du secteur privé, du gouvernement et de la société civile se sont réunis à Nairobi. Les membres recherchent des solutions afin de mettre en oeuvre la Stratégie climatique kenyane pour l’agriculture (KCSAIF).
Dans ce but, Biovision a lancé une étude début mai en collaboration avec la FAO à Rome et l’Institut de recherche de l’agriculture biologique FiBL à Frick (Argovie). Cette
recherche examine comment l’agroécologie améliore la résilience des paysan-ne-s du Kenya et du Sénégal. Et aussi comment elle les aide à mieux faire face aux dérèglements météorologiques et climatiques.