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Biovision promeut les pratiques agroécologiques depuis de nombreuses années, que ce soit auprès de petit·es paysan·nes d’Afrique subsaharienne par une approche axée sur la pratique, dans le cadre de processus politiques nationaux et internationaux par des conseils avisés et des initiatives saluées, ou encore au travers d’innovations durables menées en collaboration avec des instituts de recherche renommés. Nous vous renseignons volontiers.

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Communiqués de presse

La Fondation Biovision et Hans Herren défendent le droit à une alimentation adéquate pour toutes et tous à Genève

Hans R. Herren, fondateur de la Fondation Biovision et lauréat du prix Mondial de l’alimentation, prend position en faveur de l’inscription du droit à l’alimentation dans la Constitution genevoise. Un « OUI » lors des votations cantonales du 18 juin 2023 poserait les bases nécessaires d’une politique publique de l’alimentation, encouragerait les citoyen∙nes à construire leur avenir alimentaire et mettrait encore davantage en lumière les pratiques agroécologiques.

J’ai toujours considéré le droit à l’alimentation comme un droit humain fondamental. Il est essentiel de garantir l’accès à une nourriture suffisante, de qualité et nutritive pour chaque individu, indépendamment de son statut social ou de son lieu de résidence. Je suis fier de voir que de nombreux acteurs et partis politiques du Canton de Genève, se mobilisent aujourd’hui pour inscrire ce droit dans la Constitution genevoise. Un « OUI » dans les urnes le 18 juin prochain constituerait une première en Europe et ouvrirait la voie à d’autres cantons suisses et pays à travers le monde.

La votation propose de garantir le droit à l’alimentation pour toute personne résidant dans le canton de Genève en développant une agriculture locale durable, en encourageant l’accès à des aliments sains. Une approche qui va dans le sens des valeurs que nous défendons avec la Fondation Biovision. En novembre 2022, les 80 membres de l’Assemblée citoyenne pour une politique alimentaire, portée par Biovision, ont émis 126 recommandations exhortant la politique suisse à élaborer un système alimentaire national. Objectif : garantir d’ici 2030 l’accès pour toutes et tous à des aliments sains, durables, respectueux des animaux et produits de manière équitable.

Pour assurer un système alimentaire durable à long terme, il est essentiel que l’ensemble des acteur∙trices travaillent main dans la main, des producteur∙trices aux consommateur∙trices, en passant par les transformateur∙trices, les distributeur∙trices et les régulateur∙trices. L’inscription du droit à l’alimentation dans la Constitution genevoise offrirait un cadre politique favorable pour construire et promouvoir ensemble des pratiques plus responsables. Cela encouragerait particulièrement la population à s’impliquer davantage pour notre avenir alimentaire, étroitement lié au changement climatique.

La voie vers une alimentation saine, produite en harmonie avec la nature, passe aussi par l’agroécologie. Cette approche offre des avantages non seulement à toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur, mais aussi pour la nature elle-même. Elle préserve la biodiversité et minimise les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement. De plus, les pratiques agroécologiques peuvent être adaptées aux besoins locaux en matière de production alimentaire et de développement économique. Ainsi, l’agroécologie contribue à renforcer la sécurité alimentaire.

Dans un monde où la nourriture est devenue une marchandise, redonnons à l’alimentation sa véritable valeur : celle d’un droit humain fondamental. Nous avons la responsabilité d’agir pour garantir que ce droit soit respecté, y compris pour les générations futures.

Dr Hans R. Herren, président du Conseil de fondation de Biovision

J’ai toujours considéré le droit à l’alimentation comme un droit humain fondamental. Il est essentiel de garantir l’accès à une nourriture suffisante, de qualité et nutritive pour chaque individu, indépendamment de son statut social ou de son lieu de résidence. Je suis fier de voir que de nombreux acteurs et partis politiques du Canton de Genève, se mobilisent aujourd’hui pour inscrire ce droit dans la Constitution genevoise. Un « OUI » dans les urnes le 18 juin prochain constituerait une première en Europe et ouvrirait la voie à d’autres cantons suisses et pays à travers le monde.

La votation propose de garantir le droit à l’alimentation pour toute personne résidant dans le canton de Genève en développant une agriculture locale durable, en encourageant l’accès à des aliments sains. Une approche qui va dans le sens des valeurs que nous défendons avec la Fondation Biovision. En novembre 2022, les 80 membres de l’Assemblée citoyenne pour une politique alimentaire, portée par Biovision, ont émis 126 recommandations exhortant la politique suisse à élaborer un système alimentaire national. Objectif : garantir d’ici 2030 l’accès pour toutes et tous à des aliments sains, durables, respectueux des animaux et produits de manière équitable.

Pour assurer un système alimentaire durable à long terme, il est essentiel que l’ensemble des acteur∙trices travaillent main dans la main, des producteur∙trices aux consommateur∙trices, en passant par les transformateur∙trices, les distributeur∙trices et les régulateur∙trices. L’inscription du droit à l’alimentation dans la Constitution genevoise offrirait un cadre politique favorable pour construire et promouvoir ensemble des pratiques plus responsables. Cela encouragerait particulièrement la population à s’impliquer davantage pour notre avenir alimentaire, étroitement lié au changement climatique.

La voie vers une alimentation saine, produite en harmonie avec la nature, passe aussi par l’agroécologie. Cette approche offre des avantages non seulement à toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur, mais aussi pour la nature elle-même. Elle préserve la biodiversité et minimise les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement. De plus, les pratiques agroécologiques peuvent être adaptées aux besoins locaux en matière de production alimentaire et de développement économique. Ainsi, l’agroécologie contribue à renforcer la sécurité alimentaire.

Dans un monde où la nourriture est devenue une marchandise, redonnons à l’alimentation sa véritable valeur : celle d’un droit humain fondamental. Nous avons la responsabilité d’agir pour garantir que ce droit soit respecté, y compris pour les générations futures.

Dr Hans R. Herren, président du Conseil de fondation de Biovision

« Avenir Alimentaire Suisse » donne une impulsion constructive

Il y a deux ans, Biovision, SDNS Suisse et l’association Agriculture du Futur se sont mis au défi de proposer une contribution innovante aux discussions sur une future politique globale pour un système alimentaire inclusif et durable en Suisse. Au lendemain du sommet sur le système alimentaire, ils en tirent un bilan (intermédiaire) positif.

Avenir alimentaire de la Suisse,  Zurich, 3 février 2023 | Le débat sur l’avenir de la politique alimentaire suisse a pris de l’ampleur et a reçu de nouvelles impulsions importantes de la part de la recherche et de la population lors du sommet sur le système alimentaire du 2 février. Devant les quelque 300 participant.es, le conseiller fédéral Guy Parmelin a déclaré que les objectifs du Conseil fédéral correspondaient bien aux recommandations de l’Assemblée Citoyenne et du comité scientifique. Il constate des parallèles importantes entre les re-commandations issues du projet « Avenir Alimentaire Suisse » et l’orientation à long terme de la politique agricole suisse. Les initiateurs du projet (Biovision, SDSN Suisse et Agriculture du Futur) ont pris connaissance de ce message avec satisfaction. Ils se démarquent toutefois du Conseil fédéral sur un point central : si les mesures envisagées vont dans la bonne direction, l’horizon 2050 ne suffit pas à éviter les crises qui menacent.

La sécurité alimentaire de la Suisse dépend d’un environnement intact et propre, d’une biodiversité vivante et variée et d’une politique climatique efficace. « Plus la réorientation est rapide, plus les chances de tirer profit du changement, d’éviter les crises et de minimiser les coûts sont grandes », explique Daniel Langmeier, responsable du projet « Avenir Alimentaire Suisse » de Biovision. Au lieu de repousser à plus tard la transformation du système alimentaire, il s’agit d’intégrer maintenant les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différents acteurs de la chaîne de création de valeur. Pour cela il est nécessaire, selon Daniel Langmeier, de considérer les aspects économiques et sociaux au même titre que les aspects écologiques : « C’est particulièrement important pour arriver à une transformation socialement juste du système alimentaire, par exemple pour les revenus souvent bas dans l’agriculture et la chaine alimentaire ».

L’Assemblée Citoyenne pour une Politique Alimentaire (voir le site web) a montré que des objectifs plus ambitieux sont justifiés : « Les recommandations de l’Assemblée Citoyenne sont diverses et agissent à différents niveaux du système alimentaire. Au sein de l’Assemblée, des solutions progressistes ont également obtenu la majorité, ce qui montre que la population a le courage d’adopter une politique alimentaire suisse plus durable. C’est très réjouissant et cela me donne de l’espoir », déclare Jelena Filipovic, coprésidente de l’association Agriculture du Futur. Le guide « L’avenir de l’alimentation Suisse » montre comment la Suisse peut transformer son système alimentaire dans le cadre des objectifs de durabilité de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Il a été élaboré par 42 chercheurs.se issus d’institutions suisses de premier plan. Il a été accueilli avec beaucoup d’intérêt lors du Sommet sur le système alimentaire (voir dernier paragraphe).

Des objectifs plus ambitieux et des mesures plus efficaces

Le comité scientifique est arrivé à la conclusion que des objectifs plus ambitieux sont nécessaires et que des mesures plus efficaces doivent être mises en œuvre rapidement. Le responsable du groupe, Lukas Fesenfeld, chercheur en transformation au Centre Oeschger de recherche sur le climat de l’Université de Berne et chargé de cours à l’EPF de Zurich, explique ce que cela signifie :

« Pour éviter des conséquences financières incontrôlables et atteindre les objectifs de durabilité avant la fin de la décennie, trois mesures sont nécessaires : 1. avant 2025, des mesures efficaces d’encouragement et de reconversion, financées par un fonds de transformation privé et public, 2. la convocation d’un processus de négociation selon le principe d’une commission pour l’avenir et 3. des mesures d’orientation et de régulation à partir de 2026. Les paysannes et paysans apportent une contribution importante à la sécurité alimentaire, et les coûts de la transformation ne doivent pas reposer exclusivement sur leurs épaules. Un moyen d’action concret serait par exemple de mieux utiliser le droit des cartels afin de responsabiliser le secteur de la distribution et de garantir des prix équitables pour les producteurs. »

Carole Küng, co-directrice du Réseau des solutions pour le développement durable SDSN Suisse, est tout à fait d’accord : « C’est un signal fort adressé aux politiques : tant les scientifiques que la population montrent qu’il est urgent de prendre des mesures plus efficaces tout au long de la chaîne de création de valeur avant 2030 ». Pour que cela réussisse, Carole Küng estime qu’il faut que l’agriculture, l’économie et les consommateurs se serrent les coudes. Et elle considère que la politique a maintenant clairement un rôle à jouer : « Pour s’unir en faveur de la sécurité alimentaire, il faut un rôle de direction fort du Conseil fédéral, une volonté parlementaire et des processus de négociation accélérés ».

Les voix du Sommet sur le système alimentaire dressent un bilan positif

En développant l’idée « Avenir Alimentaire Suisse » il y a deux ans, les initiateurs s’étaient fixés pour objectif d’apporter avec ce projet une contribution substantielle au débat sur une future politique globale pour un système alimentaire inclusif et durable en Suisse. Les résultats du processus, qui ont été présentés et discutés lors du Sommet sur le système alimentaire, montrent que cet objectif a été atteint et que de nouvelles impulsions précieuses ont pu être apportées pour trouver des solutions. Le Sommet suisse sur le système alimentaire montre la voie à suivre pour accélérer la mise en place d’une politique pour un système alimentaire durable.

 

Avenir alimentaire de la Suisse,  Zurich, 3 février 2023 | Le débat sur l’avenir de la politique alimentaire suisse a pris de l’ampleur et a reçu de nouvelles impulsions importantes de la part de la recherche et de la population lors du sommet sur le système alimentaire du 2 février. Devant les quelque 300 participant.es, le conseiller fédéral Guy Parmelin a déclaré que les objectifs du Conseil fédéral correspondaient bien aux recommandations de l’Assemblée Citoyenne et du comité scientifique. Il constate des parallèles importantes entre les re-commandations issues du projet « Avenir Alimentaire Suisse » et l’orientation à long terme de la politique agricole suisse. Les initiateurs du projet (Biovision, SDSN Suisse et Agriculture du Futur) ont pris connaissance de ce message avec satisfaction. Ils se démarquent toutefois du Conseil fédéral sur un point central : si les mesures envisagées vont dans la bonne direction, l’horizon 2050 ne suffit pas à éviter les crises qui menacent.

La sécurité alimentaire de la Suisse dépend d’un environnement intact et propre, d’une biodiversité vivante et variée et d’une politique climatique efficace. « Plus la réorientation est rapide, plus les chances de tirer profit du changement, d’éviter les crises et de minimiser les coûts sont grandes », explique Daniel Langmeier, responsable du projet « Avenir Alimentaire Suisse » de Biovision. Au lieu de repousser à plus tard la transformation du système alimentaire, il s’agit d’intégrer maintenant les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différents acteurs de la chaîne de création de valeur. Pour cela il est nécessaire, selon Daniel Langmeier, de considérer les aspects économiques et sociaux au même titre que les aspects écologiques : « C’est particulièrement important pour arriver à une transformation socialement juste du système alimentaire, par exemple pour les revenus souvent bas dans l’agriculture et la chaine alimentaire ».

L’Assemblée Citoyenne pour une Politique Alimentaire (voir le site web) a montré que des objectifs plus ambitieux sont justifiés : « Les recommandations de l’Assemblée Citoyenne sont diverses et agissent à différents niveaux du système alimentaire. Au sein de l’Assemblée, des solutions progressistes ont également obtenu la majorité, ce qui montre que la population a le courage d’adopter une politique alimentaire suisse plus durable. C’est très réjouissant et cela me donne de l’espoir », déclare Jelena Filipovic, coprésidente de l’association Agriculture du Futur. Le guide « L’avenir de l’alimentation Suisse » montre comment la Suisse peut transformer son système alimentaire dans le cadre des objectifs de durabilité de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Il a été élaboré par 42 chercheurs.se issus d’institutions suisses de premier plan. Il a été accueilli avec beaucoup d’intérêt lors du Sommet sur le système alimentaire (voir dernier paragraphe).

Des objectifs plus ambitieux et des mesures plus efficaces

Le comité scientifique est arrivé à la conclusion que des objectifs plus ambitieux sont nécessaires et que des mesures plus efficaces doivent être mises en œuvre rapidement. Le responsable du groupe, Lukas Fesenfeld, chercheur en transformation au Centre Oeschger de recherche sur le climat de l’Université de Berne et chargé de cours à l’EPF de Zurich, explique ce que cela signifie :

« Pour éviter des conséquences financières incontrôlables et atteindre les objectifs de durabilité avant la fin de la décennie, trois mesures sont nécessaires : 1. avant 2025, des mesures efficaces d’encouragement et de reconversion, financées par un fonds de transformation privé et public, 2. la convocation d’un processus de négociation selon le principe d’une commission pour l’avenir et 3. des mesures d’orientation et de régulation à partir de 2026. Les paysannes et paysans apportent une contribution importante à la sécurité alimentaire, et les coûts de la transformation ne doivent pas reposer exclusivement sur leurs épaules. Un moyen d’action concret serait par exemple de mieux utiliser le droit des cartels afin de responsabiliser le secteur de la distribution et de garantir des prix équitables pour les producteurs. »

Carole Küng, co-directrice du Réseau des solutions pour le développement durable SDSN Suisse, est tout à fait d’accord : « C’est un signal fort adressé aux politiques : tant les scientifiques que la population montrent qu’il est urgent de prendre des mesures plus efficaces tout au long de la chaîne de création de valeur avant 2030 ». Pour que cela réussisse, Carole Küng estime qu’il faut que l’agriculture, l’économie et les consommateurs se serrent les coudes. Et elle considère que la politique a maintenant clairement un rôle à jouer : « Pour s’unir en faveur de la sécurité alimentaire, il faut un rôle de direction fort du Conseil fédéral, une volonté parlementaire et des processus de négociation accélérés ».

Les voix du Sommet sur le système alimentaire dressent un bilan positif

En développant l’idée « Avenir Alimentaire Suisse » il y a deux ans, les initiateurs s’étaient fixés pour objectif d’apporter avec ce projet une contribution substantielle au débat sur une future politique globale pour un système alimentaire inclusif et durable en Suisse. Les résultats du processus, qui ont été présentés et discutés lors du Sommet sur le système alimentaire, montrent que cet objectif a été atteint et que de nouvelles impulsions précieuses ont pu être apportées pour trouver des solutions. Le Sommet suisse sur le système alimentaire montre la voie à suivre pour accélérer la mise en place d’une politique pour un système alimentaire durable.

 

La politique alimentaire a besoin d’un coup d’accélérateur

Un comité scientifique et une assemblée citoyenne élaborent des recommandations visant à concevoir une politique alimentaire d’avenir pour la Suisse. Ils parviennent à la même conclusion : la transformation est une tâche qui incombe à l’ensemble de la société et pour laquelle tous les acteurs doivent être mis à contribution. Un changement de paradigme se profile. La balle est désormais dans le camp des politiques.

Les choses bougent malgré tout dans le domaine de la politique agricole et alimentaire suisse. Après des votations populaires polarisantes mais infructueuses et le blocage d’une réorientation de la politique agricole au Parlement, un changement de paradigme s’est dessiné lors du premier Sommet Suisse sur le Système Alimentaire. Près de 300 représentant·es de la production, du commerce et de la consommation, mais aussi du monde scientifique, de la société civile, du monde politique et de l’administration ont examiné des propositions visant à élaborer une politique alimentaire pertinente. Conclusion du sommet : il est possible d’opérer une transformation du système alimentaire qui soit bénéfique pour tous et serve à la fois l’environnement, la production et la population. Pour que cette transformation ait réellement lieu, il est nécessaire de prendre rapidement des mesures concrètes tout au long de la chaîne de valeur.

Les scientifiques et la population parviennent à des conclusions similaires

En préparation du sommet, un comité scientifique et une assemblée citoyenne ont formulé, indépendamment l’un de l’autre, des recommandations détaillées sur l’élaboration d’une politique alimentaire durable. Le comité scientifique a analysé les domaines dans lesquels il faut agir en priorité et les leviers à actionner pour atteindre les objectifs sociétaux (voir la publication « L’avenir de l’alimentation en Suisse – Livre blanc des principaux leviers et des pistes politiques pour un système alimentaire durable »). Les recommandations de l’Assemblée Citoyenne mettent quant à elles en évidence les points susceptibles de recueillir une majorité au sein d’une population avertie. Étonnamment, les deux démarches ont abouti à des conclusions similaires. Les deux organes recommandent notamment de favoriser de manière ciblée le passage à une production durable tout en encourageant une consommation durable. En réduisant la consommation excessive de viande, il est même possible d’augmenter le taux d’auto-approvisionnement de la Suisse. Compte tenu des revenus souvent faibles dans l’agriculture et l’industrie alimentaire, une transformation du système alimentaire doit également être organisée de manière socialement équitable.

La balle est désormais dans le camp des politiques

Il appartient aux responsables politiques d’établir les conditions-cadres nécessaires, et pas seulement dans le secteur de l’agriculture. Dans son discours de bienvenue, Guy Parmelin, conseiller fédéral en charge de l’agriculture et de l’industrie alimentaire, a souligné que les recommandations de l’Assemblée Citoyenne et du panel d’experts coïncidaient avec l’orientation future de la politique agricole. C’est une bonne nouvelle. Cependant, le Conseil fédéral a défini un objectif à l’horizon 2050, et les mesures prévues à moyen terme sont plutôt superficielles, comme par exemple une gestion plus flexible de la date limite de consommation des denrées alimentaires.

Au lieu de repousser la transformation du système alimentaire à une date ultérieure, il importe désormais d’intégrer les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différents acteurs tout au long de la chaîne de valeur. L’heure n’est définitivement plus aux tergiversations et aux guerres de tranchées.

Le commerce doit également prendre des mesures

Par ailleurs, lors du sommet, tout le monde est tombé d’accord sur le fait que la production et la consommation ne pourront évoluer que si des mesures efficaces sont également prises au niveau des grands distributeurs. Si la population, les scientifiques et les autorités compétentes parviennent indépendamment les uns des autres à des conclusions similaires, il est temps que le commerce passe également à l’action. Il ne faut plus que la durabilité soit considérée comme un luxe réservé à celles et ceux qui le souhaitent et qui en ont les moyens. Elle doit devenir une exigence de base pour la composition de l’assortiment.

Pour cela, il faut que les responsables politiques établissent les conditions-cadres nécessaires, et pas seulement dans le secteur de l’agriculture. Le rapport du postulat sur la politique agricole 22+ va certes dans la bonne direction, mais avec 2050 pour horizon. Au lieu de repousser la transformation du système alimentaire à une date ultérieure, il importe désormais d’intégrer les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différent

Les choses bougent malgré tout dans le domaine de la politique agricole et alimentaire suisse. Après des votations populaires polarisantes mais infructueuses et le blocage d’une réorientation de la politique agricole au Parlement, un changement de paradigme s’est dessiné lors du premier Sommet Suisse sur le Système Alimentaire. Près de 300 représentant·es de la production, du commerce et de la consommation, mais aussi du monde scientifique, de la société civile, du monde politique et de l’administration ont examiné des propositions visant à élaborer une politique alimentaire pertinente. Conclusion du sommet : il est possible d’opérer une transformation du système alimentaire qui soit bénéfique pour tous et serve à la fois l’environnement, la production et la population. Pour que cette transformation ait réellement lieu, il est nécessaire de prendre rapidement des mesures concrètes tout au long de la chaîne de valeur.

Les scientifiques et la population parviennent à des conclusions similaires

En préparation du sommet, un comité scientifique et une assemblée citoyenne ont formulé, indépendamment l’un de l’autre, des recommandations détaillées sur l’élaboration d’une politique alimentaire durable. Le comité scientifique a analysé les domaines dans lesquels il faut agir en priorité et les leviers à actionner pour atteindre les objectifs sociétaux (voir la publication « L’avenir de l’alimentation en Suisse – Livre blanc des principaux leviers et des pistes politiques pour un système alimentaire durable »). Les recommandations de l’Assemblée Citoyenne mettent quant à elles en évidence les points susceptibles de recueillir une majorité au sein d’une population avertie. Étonnamment, les deux démarches ont abouti à des conclusions similaires. Les deux organes recommandent notamment de favoriser de manière ciblée le passage à une production durable tout en encourageant une consommation durable. En réduisant la consommation excessive de viande, il est même possible d’augmenter le taux d’auto-approvisionnement de la Suisse. Compte tenu des revenus souvent faibles dans l’agriculture et l’industrie alimentaire, une transformation du système alimentaire doit également être organisée de manière socialement équitable.

La balle est désormais dans le camp des politiques

Il appartient aux responsables politiques d’établir les conditions-cadres nécessaires, et pas seulement dans le secteur de l’agriculture. Dans son discours de bienvenue, Guy Parmelin, conseiller fédéral en charge de l’agriculture et de l’industrie alimentaire, a souligné que les recommandations de l’Assemblée Citoyenne et du panel d’experts coïncidaient avec l’orientation future de la politique agricole. C’est une bonne nouvelle. Cependant, le Conseil fédéral a défini un objectif à l’horizon 2050, et les mesures prévues à moyen terme sont plutôt superficielles, comme par exemple une gestion plus flexible de la date limite de consommation des denrées alimentaires.

Au lieu de repousser la transformation du système alimentaire à une date ultérieure, il importe désormais d’intégrer les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différents acteurs tout au long de la chaîne de valeur. L’heure n’est définitivement plus aux tergiversations et aux guerres de tranchées.

Le commerce doit également prendre des mesures

Par ailleurs, lors du sommet, tout le monde est tombé d’accord sur le fait que la production et la consommation ne pourront évoluer que si des mesures efficaces sont également prises au niveau des grands distributeurs. Si la population, les scientifiques et les autorités compétentes parviennent indépendamment les uns des autres à des conclusions similaires, il est temps que le commerce passe également à l’action. Il ne faut plus que la durabilité soit considérée comme un luxe réservé à celles et ceux qui le souhaitent et qui en ont les moyens. Elle doit devenir une exigence de base pour la composition de l’assortiment.

Pour cela, il faut que les responsables politiques établissent les conditions-cadres nécessaires, et pas seulement dans le secteur de l’agriculture. Le rapport du postulat sur la politique agricole 22+ va certes dans la bonne direction, mais avec 2050 pour horizon. Au lieu de repousser la transformation du système alimentaire à une date ultérieure, il importe désormais d’intégrer les présentes recommandations dans le processus politique et de négocier une mise en œuvre rapide avec les différent

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